viernes, 21 de diciembre de 2012

Le "bantoustan" de Palestine


Le monde entier est contre nous" est l'antienne psychologique des dirigeants israéliens. Il ne se passe pas de semaine sans que le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, et Avigdor Lieberman, son ex-ministre des affaires étrangères inculpé par la justice, ressassent cette fable, en s'appuyant sur le souvenir de l'Holocauste : la victimisation reste un ciment efficace de l'unité nationale israélienne.

Parce qu'elle met en exergue les dangers de la colonisation, qui ruine l'espoir des Palestiniens de voir naître un jour un Etat indépendant viable, la presse occidentale est jugée anti-israélienne, une accusation qui, souvent, dissimule mal celle de l'antisémitisme.
L'éditorialiste israélien le plus réputé, Nahum Barnéa, du Yediot Aharonot, serait-il plus légitime ?
Voici son jugement : "Nétanyahou et Lieberman ont fait leurs choix : entre le processus de paix et la perpétuation du statu quo, ils ont choisi le second ; entre le choix de la solution à deux Etats et un "bantoustan" [palestinien], ils choisissent le "bantoustan"; entre Abou Mazen [surnom de Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne] et le Hamas, ils choisissent le Hamas ."
EHOUD OLMERT N'EN FAIT PAS PARTIE
Une analyse sévère, à l'opposé de celle des hommes politiques qui soutiennent le premier ministre, en se situant à droite, voire à l'extrême droite, du spectrepolitique.
Ehoud Olmert n'en fait pas partie. Pour l'ancien premier ministre, ils mènent "une politique diamétralement opposée aux intérêts existentiels d'Israël". "Nous renforçons les forces extrémistes ayant à leur tête le Hamas et le Djihad islamique, et nous affaiblissons les forces modérées avec lesquelles il pourrait être possible d'engager un dialogue ."
Ce cri d'alarme de M. Olmert ne sera pas entendu car il se situe à contre-courant de la radicalisation de la société israélienne, et surtout parce que l'Etat juif est en campagne électorale.
D'ici au scrutin législatif du 22 janvier 2013 et sans doute au-delà, aucune voix consensuelle ne se fera entendre en Israël, et les chances d'un frémissement du processus de paix israélo-palestinien sont nulles.
NE PAS ÊTRE DÉPASSÉ PAR NAFTALI BENNETT
La préoccupation politique de M. Nétanyahou, c'est de ne pas être dépassé sur sa droite par Naftali Bennett, chef du parti Habayit Hayehoudi, et ce en dépit de l'éviction des "modérés" lors des primaires de son parti, le Likoud.
Le premier ministre suit les conseils du très républicain consultant new-yorkaisArthur Finkelstein : ne pas s'abaisser au niveau d'adversaires qui veulent mettreen cause son bilan social et économique, parler toujours de la sécurité d'Israël, et surtout construirecoloniser "dans toutes les zones qui sont sur la carte [de ses]intérêts stratégiques".
M. Nétanyahou a le cuir politique épais : que l'Union européenne se dise"consternée" par la relance de la colonisation visant à punir les Palestiniens d'avoirobtenu aux Nations unies un statut d'Etat observateur non membre, que Rahm Emanuel, maire de Chicago et proche de Barack Obama, apparente celle-ci à une trahison de M. Nétanyahou, après que Washington eut accordé un soutien implicite à la guerre de Gaza de la mi-novembre, voilà qui relève de l'épiphénomène diplomatique.
UNE CÉCITÉ HISTORIQUE
Les dirigeants israéliens veulent ignorer leur isolement international et se refusent à admettre que le vote de l'ONU est une reconnaissance implicite de la Palestinedans les frontières de 1967, un cadre qui borne aussi celles de l'Etat juif.
La communauté internationale soutient le principe de deux Etats. Problème : tout montre que M. Nétanyahou, comme s'il était victime d'une cécité historique, n'en veut pas.
La fuite en avant de la colonisation donne du grain à moudre aux éléments radicaux du mouvement palestinien, à Gaza comme en Cisjordanie ; elle accentue le phénomène de la "peau de léopard" que forment des enclaves palestiniennes sans continuité territoriale ; elle mène Israël vers un Etat binational, lequel, parce qu'il n'accordera pas des droits égaux à l'inexorable majorité arabe, transformera Israël en démocratie parlementaire dictatoriale.
Bien des experts israéliens affirment qu'en laissant le Hamas exploiter sa "victoire politique" lors de la guerre de Gaza, M. Nétanyahou a choisi le camp le plus ultra, pour mieux affaiblir M. Abbas, et ainsi torpiller la solution de deux Etats.
Le calcul n'a rien d'original : la division du mouvement palestinien est une constante de la politique menée par M. Nétanyahou.
IMPOSER SA STRATÉGIE POLITIQUE AU FATAH
Mais celle-ci peut avoir des effets inattendus : enhardi et auréolé par sa résistance aux bombardements israéliens, le Hamas est en train d'imposer sa stratégie politique au Fatah, le parti de M. Abbas. En son sein, le rééquilibrage s'est effectué au profit des faucons.
Lorsque Khaled Meschaal, chef du bureau politique réputé modéré, exhorte à libérer la Palestine "de la mer au fleuve", peut-être est-il gagné par l'euphorie de la victoire, mais peut-être aussi M. Abbas se berce-t-il encore d'illusions sur la réconciliation palestinienne.
Dans l'immédiat, le Hamas pose des jalons pour une possible reconquête politique de la Cisjordanie.
C'est une perspective qui devrait inquiéter autant le chef de l'Autorité palestinienne... que l'apprenti sorcier Benyamin Nétanyahou.
lzecchini@lemonde.fr
Laurent Zecchini, correspondant à Jérusalem

Dos años de revolución



Hoy se celebra el segundo aniversario del inicio de la revolución tunecina y, con ella, de la Primavera Árabe. Todo ha cambiado, pero nada ha cambiado. El mundo árabe ya no volverá a ser el mismo, pero sigue siendo el mismo, porque los cambios que se han registrado son más formales que estructurales y las reformas avanzan a paso de tortuga.

Un hecho que evidencia el creciente malestar de la población es el apedreamiento del presidente tunecino Moncef Marzuki en la localidad de Sidi Bouziz, donde arrancó la revuelta tras la inmolación de un vendedor ambulante. Es cierto que el dictador ya no está y que se han celebrado elecciones legislativas, pero poco ha cambiado en la vida cotidiana de los tunecinos. Como señala oportunamente Sami Nair en El País, "lo que parece obvio es que los islamistas no tienen respuesta a los desafíos de las sociedades árabes, pues el problema clave no tiene nada que ver con la religión. Es moral y económico: los sublevados, por doquier, luchaban contra la corrupción, la humillación, la arbitrariedad, la violación de los derechos de las personas, la miseria, el desempleo... Interpretar esta situación con parámetros religiosos es una estafa".
 
En Egipto, el segundo país que se sumó a la Primavera Árabe, la situación se complica día tras día. El abismo que separa a los islamistas del resto de la población no deja de ensancharse. La primera vuelta del referéndum constitucional ha evidenciado la división de la calle egipcia y, también, el creciente malestar con la gestión de los Hermanos Musulmanes, que interpretaron su victoria en las elecciones legislativas y presidenciales como un que en blanco. La nueva Constitución, que no se ha consensuado con el resto de las formaciones de la escena política egipcia, traiciona el espíritu de la revolución, tanto por el contenido (que vulnera numerosos derechos fundamentales) como por la forma (ya que enlaza con el 'ordeno y mando' de la época mubarakista).

Para sorpresa de los sectores islamistas, los primeros resultados del referéndum han sido mucho más ajustado de lo que cabía esperar. Según Al-Ahram, el sí habría obtenido un 56,5% de los votos frente al 43,5% del no. O, lo que es lo mismo: 4.595.311 frente a 3.536.838. En El Cairo, un 56,9% de los votantes habría rechazado en nuevo texto constitucional, frente a un 43,1% que lo habría apoyado, lo que únicamente puede interpretarse como un varapalo para el presidente Mohamed Morsi, que ha tensado tanto la cuerda que en cualquier momento podría romperse.

Lo más relavante, en mi opinión, es el voto anti-Mursi de estas elecciones y la capacidad de la oposición para movilizar a los sectores contrarios a los islamistas. El Frente de Salvación Nacional, que agrupa a los principales miembros de la oposición, ha utilizado este referéndum como un ensayo de cara a las elecciones legislativas que tendrán lugar en la segunda quincena de febrero de 2013 (tal y como señalé el saábado a RTVE.es). En el caso de que logren vencer sus diferencias y plantear una plataforma conjunta de cara a esa cita electoral, la sorpresa podría ser mayúscula ya que estarían capacitados para cuestionar la hegemonía islamista.
en http://proximooriente.blogspot.com.ar/2012/12/dos-anos-de-revolucion.html

jueves, 20 de diciembre de 2012

Crisis en Egipto, entre la religión y la economía


Marcos Suárez Sipmann ARI 91/2012 - 19/12/2012
Politólogo, jurista y actualmente periodista en El Cairo (Twitter: @mssipmann)

Tema: En los seis meses de la presidencia de Mohamed Morsi, se ha vivido en Egipto una progresiva y peligrosa concentración de poder por parte de los Hermanos Musulmanes. Laicos, liberales, movimientos de izquierda y cristianos, entre otros, acusan a Morsi de promover una nueva dictadura a través de la constitución.
Resumen: Tras librarse de la tutela militar en agosto con un audaz “contragolpe civil”, el pasado noviembre Mohamed Morsi anulaba por decreto la supervisión judicial de sus decisiones. Sus polémicos decretos han dilapidado la confianza en los Hermanos Musulmanes de amplios sectores de la población. Morsi ha insistido que, con su decisión de asumir poderes excepcionales, sólo busca preservar la revolución que defenestró a su antecesor. Sus adversarios afirman que quiere islamizar el país y dotarse de unos poderes sin precedentes. El perjuicio para su propia credibilidad y la de la Hermandad es más grave que cualquier beneficio a corto plazo.
Análisis: El presidente egipcio, Mohamed Morsi, que fue elegido democráticamente en junio, ha dado dos golpes de mano que revelan en él a un autócrata entregado a los militantes políticos islamistas. El primero tuvo lugar el pasado verano al relevar la cúpula militar, mientras que el segundo –mucho más grave– el pasado mes de noviembre lo enfrentó de manera avasalladora contra el poder judicial y la Fiscalía.
Con su decreto del 22 de noviembre, el presidente blindaba sus plenos poderes ejecutivos y legislativos. Como afirmó la vicepresidenta del Tribunal Constitucional, Tahani el Gebali (la primera mujer en convertirse en juez), la decisión de Morsi al ordenar que todas sus decisiones fueran definitivas e inapelables ante la justicia le convertía en un presidente ilegítimo. Ese decreto generó un grave malestar entre los jueces del país.
Mediante su “declaración constitucional”, Morsi también se deshacía de uno de sus rivales en el estamento judicial: el fiscal general del país, Abdelmeguid Mahmud. Como resultado, se somete la designación de este cargo, que hasta ahora correspondía a los propios jueces, a la institución presidencial.
Sin embargo, el aspecto más problemático para los partidos laicos fue el blindaje de la asamblea constituyente ante una posible disolución por parte del Tribunal Constitucional. La composición de esa asamblea constituyente, dominada por los islamistas, era objeto de un recurso ante dicho tribunal. La oposición laica y liberal, junto con las iglesias cristianas coptas de Egipto, se retiraron de la asamblea en señal de protesta por el hecho de que los islamistas aprovecharan su mayoría para imponer sus posturas. El decreto sobre la asamblea constituyente establece que este órgano no puede ser disuelto ni por el sistema judicial ni por el Consejo de la Shura (la Cámara Alta del Parlamento egipcio).
El conflicto con la magistratura no es nuevo. En una de sus primeras decisiones como presidente, en julio pasado, Morsi revocó la disolución de la Cámara Baja. Tuvo que rectificar tres días después, tras recibir la negativa del Tribunal Constitucional. Debió dar marcha atrás igualmente en octubre cuando cesó al fiscal general y 48 horas después se vio obligado a retractarse.
Es verdad que los tribunales estaban estrechamente ligados a la larga dictadura de Hosni Mubarak. Las razones de Morsi para evitar el sistema judicial de Egipto no carecen de fundamento. La mayoría de los jueces de Egipto fueron leales a Mubarak y seleccionados cuidadosamente por su corrupto régimen. Pero esta vez Morsi fue demasiado lejos. Su decreto cambia las reglas del juego y coloca al ejecutivo por encima de cualquier otro poder. Muchos consideran que es un acto peligroso, equivocado e ilegal.
En esta ocasión el momento elegido por Morsi parecía el propicio. Aprovechó el aumento de su credibilidad –exterior e interior– tras mediar en el reciente conflicto en Gaza para asestar su golpe al poder judicial y a la separación de poderes del Egipto posrevolucionario. Pero de nada le valió su intento de calmar los ánimos insistiendo en que su declaración constitucional era “temporal” y no pretendía concentrar poderes. Su llamamiento a las distintas fuerzas políticas para lograr un consenso fue rechazado por éstas.
Un buen número de consejeros presidenciales abandonó al mandatario desde que comenzó la crisis en señal de protesta por el hecho de que el presidente hubiera emitido el decreto sin discusión previa con su equipo de asesores. Entre los dimisionarios estaban Amr el Leithi, Seif Abdel Fattá y Ayman al Sayad. También dimitió el asesor y vicepresidente copto del brazo político de la Hermandad, el Partido Libertad y Justicia, Rafik Habib. Los asesores de la Hermandad realizaron una acción de “aislamiento” del presidente con respecto al resto de consejeros.
El terremoto político y judicial se trasladó a las finanzas. La Bolsa egipcia suspendió brevemente su cotización ante las fuertes pérdidas. Las dudas de los inversores se tradujeron en pérdidas por unos 2.480 millones de dólares en la apertura. La Bolsa de Egipto se desplomó en 9,5%.
Dos bandos irreconciliables
Aunque nominalmente presidente de “todos los egipcios”, Morsi ha mostrado ser voz e instrumento de la cofradía a la que pertenece. Es considerado por muchos egipcios como una marioneta de la Hermandad. Cabe recordar que Morsi se ganó el apodo de “rueda de recambio” al haber sido presentado como el candidato de repuesto en sustitución del influyente Jairat al Shater, el candidato de los Hermanos Musulmanes a las elecciones presidenciales que fue apartado por la comisión electoral.

El jefe de esta Hermandad férreamente organizada es su guía espiritual, Mohamed Badía. Sus llamamientos al diálogo podrían parecer una muestra de tolerancia, pero aseveraciones como “llegar a la verdad y no que uno venza a otro… convertir las diferencias en un punto de construcción y no de destrucción” quedan neutralizadas por la matización de que “esto no se va a lograr si no es con los valores del islam”. Los Hermanos no admiten discrepancias y divisiones y consideran que no sirven más que a los enemigos de la umma (nación islámica).
En cuanto a los islamistas, en el sentido amplio del término, conviene recordar dos cosas:
  1. No representan –ni mucho menos– una mayoría abrumadora en Egipto. Existe controversia por las decisiones del presidente, cuyos nuevos poderes no han caído bien entre la población. Sin embargo, los islamistas están mucho mejor organizados que los liberales y pueden ser más eficaces a la hora de llevar a sus simpatizantes a la votación.
  1. No constituyen un bloque homogéneo. La relación entre las dos agrupaciones mayoritarias, los Hermanos Musulmanes y los salafistas, es muy compleja. Ambos grupos incluyen tendencias conservadoras y otras más moderadas, y hay una gran fluctuación. El ejemplo más conocido es el del islamista moderado y ex candidato presidencial Abdelmoneim Abul Futuh, quien había abandonado la cofradía. Con su nueva formación, el Partido por un Egipto Fuerte, ha pedido el “no” a la constitución. A ello hay que añadir la existencia de órdenes sufíes que han empezado a interesarse en la política desde la revolución. O la de grupos como al-Gamaa al-Islamiya que, tras una revisión ideológica, ha renunciado a la violencia en favor del cambio pacífico, y como la organización de la Yihad egipcia, entre otros.

miércoles, 19 de diciembre de 2012

Lengua Árabe




AHLAN WA SAHLAN En este blog de árabe iré poniendo recursos y lecciones para ayudar al estudio de la lengua árabe fusha. Para que no os perdais, mis lecciones estaran organizadas en las siguientes secciones:
fonologia - estudio de la lecto-escritura
gramatica -estudio del nombre
 -estudio del verbo
sintaxis -estudio de la frase


CONJUGADOR DE VERBOS
CONJUGADOR DE VERBOS

martes, 18 de diciembre de 2012

Gaza to Galilee: The colonial context


Ben White is a freelance journalist, writer and activist, specialising in Palestine/Israel. Cambridge University.
Framing events in Gaza in the colonial context is vital for understanding the nature of the violence, argues author.


Many of the inhabitants of the Gaza Strip are a few miles away from the land of their ethnically cleansed former villages, across the border fence in southern Israel [AFP]

While it is common knowledge that a majority of the population of the Gaza Strip are refugees, it is less well understood where they came from. The shocking reality is that many of the inhabitants of the Gaza Strip are a few miles away from the land of their ethnically cleansed former villages, across the border fence in southern Israel. Like so much else with Palestine, you can't understand Gaza if you don't understand the Nakba. 
To give a few examples. In 1948, most of the Palestinians of al-Majdal had fled in fear by the time the Israeli army took the town. In November of that year, around 500 were expelled to Gaza. But during 1949, a good number of Palestinians managed to return. Those remaining Palestinians were "concentrated and sealed off with barbed wire and IDF guards in a small, built-up area commonly known as the 'ghetto'". 
The ethnic cleansing of al-Majdal was completed between June and October 1950. And if you haven't heard of al-Majdal before, I'm sure you know the Israeli port city built in its place: Ashkelon. 
Or take the village of Najd, whose inhabitants cultivated citrus, bananas, cereals and orchards. They were expelled by Israeli forces in May 1948 and you can find Palestinians from Najd in Jabaliya refugee camp. The Israeli city of Sderot was founded on its land. 
An AFP article from 2008 illustrates the links between 1948 and 2012, and how the Nakba never finished: 
When Israeli soldiers razed his village of Najd during the Jewish state's independence war, Yussef Abu al-Jidyan fled to a Gaza refugee camp where he has now lived for 60 years. But he has never lost hope of returning. Since 1948, he has lost his home three times in Israeli military operations. The latest was in March when the Israeli army came with bulldozers and levelled houses in Jabaliya refugee camp in the besieged Gaza Strip. 
One final example: the village of Simsim. Ethnically cleansed by Israel in 1948, most of its population also lives in Jabaliya camp, just nine miles away. A kibbutz now holds village land, with ruins located in a "nature preserve". Israeli organisation Zochrot published a booklet on the village, in which the author writes: 
"The Qassam rockets fired from Gaza by the Palestinians reach the villages and lands from which they were expelled in 1948. The Qassams are fired at the roots. The roots of the conflict." 
These roots are not limited to the area around Gaza - they also go to the Galilee where Jewish development town Upper Nazareth sits overlooking the famous Palestinian city. 
Follow the latest developments in the ongoing conflict 
During the recent attack on Gaza, Upper Nazareth's mayor wroteto the Interior Minister to declare the city of Nazareth to be "hostile" to the state, adding: 
"If it was in my hands, I would evacuate from this city its residents the haters of Israel whose rightful place is in Gaza and not here." 
The mayor has form; in 2010 he commented: 
"Just as Ben-Gurion and Peres said in the 1950s that the Galilee must be Jewish, we say the same about Nazareth Illit: It must retain its Jewish character." 
The back story of Upper Nazareth is instructive about the colonial present of the Middle East's "only democracy", a town created in the 1950s on land expropriated for the "public interest": 
In 1953, a government official acknowledged that "making Nazareth a partially Jewish city" would be "a colonising act with difficulties", but its importance was also clear. The director of the IDF Planning Department said that the role of Upper Nazareth would be to "emphasise and safeguard the Jewish character of the Galilee as a whole", while according to the Northern Military Governor, the final aim of the settlement was to "swallow up" the Arab city through "growth of the Jewish population around a hard-core group". 
Israel's then-Prime Minister Ben-Gurion wrote in 1957 that Upper Nazareth "must be a Jewish town that will assert a Jewish presence in the area". Today, while Upper Nazareth's 50,000 inhabitants occupy 42,000 dunams (4,200 hectares), down the hill in Nazareth, 70,000 Palestinians are forced into just 14,000 dunams (1,400 hectares): four times as crowded. 
This is just one example from a regime of systematic discrimination that has developed and been maintained by Israeli leaders from Ben-Gurion to the likes of Deputy FM Danny Ayalon, who recently declared that "settling the land is highly important" and means "creating a Jewish hold in [the Negev and Galilee]". 
Framing events in Gaza in the colonial context is vital for understanding the nature of the violence, as well as the separation and sealing off of the territory, a microcosm of fragmented Palestine. The colonial paradigm brings the focus back to the Nakba, to the foundational act of ethnic cleansing and ongoing policies of exclusion. It is a reminder that the answers for Gaza are the same as those for Jerusalem, the southern Hebron Hills and the Galilee: decolonisation, implementation of the Palestinian people's rights - and international sanction of Israel until such a goal is realised. 
Ben White is a freelance journalist, writer and activist, specialising in Palestine/Israel. He is a graduate of Cambridge University.
The views expressed in this article are the author's own and do not necessarily reflect Al Jazeera's editorial policy.
 Source:
Al Jazeera
http://www.aljazeera.com/indepth/opinion/2012/12/20121216124912496638.html

Where Should the Birds Fly? Gaza-Palestinian by Fida Qishta

Where Should the Birds Fly? is a powerful new film about Gaza by Palestinian filmmaker Fida Qishta. It is the moving story of two young Palestinian women struggling for normalcy in the cruel abnormality of Gaza. This story reveals the resilience of the human spirit, as the farmers, fisherman, merchants, school children, teachers, and medical workers find ways to snatch a semblance of normality from this insanity. But what happens when the abnormal becomes normal?  What happens when children grow up among the rubble of their homes and cities, when they face the future as orphans colored by the memory of their parents’ violent deaths?


Aquí debajo el corto de 9 minutos de duración



lunes, 17 de diciembre de 2012

UNA POLÉMICA MODERNA, LA IDENTIDAD NACIONAL PALESTINA


Artículo propio “Una polémica moderna, la identidad nacional palestina”, pp.303-312, en Ma. Luz González Mezquita (Coord.), en Temas y Perspectivas Teóricas de Historia Moderna, Actas del IX Coloquio Internacional de Historiografía Europea y VI Jornadas Nacionales de Historia Moderna y Contemporánea, EUDEM, Mar del Plata, Noviembre 2011, ISBN 978-987-5443-99-0.

UNA POLÉMICA MODERNA, LA IDENTIDAD NACIONAL PALESTINA

Martín Martinelli

En este artículo trataremos sobre quiénes son y qué creen ser aquellos que se conocen como palestinos. Para comprenderlo hay que tomar en cuenta las múltiples identidades y superposiciones de lealtades que se presentan en los nacionalismos de los países árabes. Estos promueven las identidades nacionales desde escuelas, museos, fechas patrias, ejército, etc. El palestino quien aún no posee un Estado-Nación consolidado, puede ser árabe en algún contexto, musulmán o cristiano en otro, de Naplús o de Jaffa, y finalmente palestino.El conflicto israelo-palestino es uno de los más complejos del escenario internacional y la principal clave de la inestabilidad en Oriente Medio.


Los islamistas egipcios proclaman su ventaja en el referéndum constitucional


El texto logra un 56% de apoyo en la primera fase de la consulta, según datos oficiosos

El Cairo vota en contra del borrador de Carta Magna


Funcionarios electorales cuentan votos en un colegio de El Cairo. / MAHMOUD KHALED (AFP)
El sí se impuso por un margen más ajustado de lo esperado por los analistas en la primera jornada del referéndum constitucional celebrada el sábado en Egipto. Según datos oficiosos proporcionados por el Partido de la Libertad y la Justicia, la marca electoral de los Hermanos Musulmanes, un 56,5% de los ciudadanos votó a favor y un 43,5% en contra del borrador constitucional apadrinado por las fuerzas islamistas. Unos 26 millones de egipcios residentes en 10 provincias estaban convocados a las urnas para la primera ronda. El resto votará el próximo sábado 22 de diciembre.
La victoria islamista se ha visto oscurecida por los informes de las ONG egipcias que monitorearon la consulta, y que señalan la existencia de numerosas infracciones, la gran mayoría cometidas por los partidarios del sí. Entre las más comunes, la propaganda dentro de los colegios y las mezquitas, la compra de votos y la intimidación de los ciudadanos. Además, en varios colegios se ausentaron los jueces encargados de garantizar la neutralidad del proceso.
“A pesar de la revolución, tuvimos un referéndum como los celebrados en la era Mubarak... Las irregularidades invalidan todo el proceso”, declaró en una rueda de prensa Bahi el-Din Hassan, responsable de la organización de derechos humanos CIHRS. Un total de siete ONG han instado a la Comisión Electoral a repetir la jornada de votación, una petición también expresada por los portavoces del Frente de Salvación Nacional, la principal coalición opositora.
Habida cuenta de que ya han votado las dos grandes ciudades, El Cairo y Alejandría, y que la próxima semana lo harán algunos de los feudos islamistas, como las provincias de Al Fayum y Damietta, no existe ninguna duda de que el borrador de la primera Constitución del Egipto posrevolucionario será ratificada en las urnas.
Ahora bien, el ajustado margen de la victoria invita a pensar que el texto deberá enmendarse pronto. Como sucede a menudo en las eliminatorias futbolísticas, al presidente Mohamed Morsi no le servía una simple victoria. Según todos los expertos, para ser legítima y duradera, una Constitución requiere siempre amplios consensos.
La participación superó ligeramente el 30%, por debajo del 50% de las presidenciales
Varios líderes islamistas habían pronosticaban una victoria aplastante, con más del 70% de síes. También los analistas habían fijado un umbral parecido para determinar el éxito o fracaso de la Constitución. “Si la Constitución es aprobada por más de un 70%, será difícil para la oposición sostener las protestas en las calles”, escribió en su cuenta de Twitter Shadi Hamid, investigador del think tank Brookings Institution.
El no se impuso en dos de las 10 provincias, y en la capital lo hizo con claridad, recabando el 57% de las papeletas. En cambio, en algunas provincias rurales del sur, como Asuán o Sohag, arrasó el sí, una prueba más de la polarización de la sociedad egipcia. La participación, también obtenida de forma oficiosa, se habría situado en el 33%, claramente por debajo del 50% de las presidenciales.
En todo caso, el brazo político de los Hermanos Musulmanes dio por bueno el resultado. “El proceso democrático en esta primera fase del referéndum enfatiza el deseo de la gente de conseguir la estabilidad política e institucional, a pesar de las campañas injustas de difamación”, declaró en un comunicado. “El proceso tuvo lugar en una atmósfera de completa integridad y transparencia, bajo completa supervisión judicial, así como con la presencia de medios locales e internacionales”, añade, restando importancia a las denuncias de irregularidades.
La votación se produjo después de dos semanas marcadas por lasmanifestaciones y enfrentamientos entre partidarios y detractores del presidente Morsi. La crisis política que experimenta el país se inició el pasado 22 de noviembre, cuando el presidente islamista aprobó un decreto por el que se arrogaba poderes cuasi absolutos.
La acción desencadenó una fuerte oposición en las calles. Los Hermanos Musulmanes reaccionaron con una huida hacia adelante y aceleraron la redacción del borrador constitucional, rompiendo el frágil consenso con el que progresaba la Asamblea Constituyente. En las últimas sesiones se retiraron los representantes laicos, y el borrador fue aprobado solo con los votos islamistas, lo que inflamó aún más la convulsa escena política del país. Tras la votación del sábado, nada indica que la azarosa transición egipcia se encaminará pronto por la senda de la estabilidad.
en http://internacional.elpais.com/internacional/2012/12/16/actualidad/1355654701_090577.html

domingo, 16 de diciembre de 2012

AGRADECIMIENTOS

AGRADECIMIENTOS
 A Lía Rodriguez de la Vega y Comisión ALADAA, Sección Argentina/Comunicación - Coordinación Nacional: Liliana Palacios de Cosiansi y a Leandro MorgenfelD  Y POR LA SUGERENCIA DEL BLOG EN SUS PÁGINAS RESPECTIVAS http://www.aladaa.com.ar/enlaces.php  //vecinosenconflicto.blogspot.com.ar/ y a todas las visitas por suerte desde variados países, en esta búsqueda de abrir un nuevo espacio de investigación y debate, por una mayor pluralidad de puntos de vista y de conocimiento del Medio Oriente.

Martinelli Martín
UNLu-Cátedra Libre de Estudios Árabes

Intervención humanitaria en Siria, hace 150 años


Por Pascal Herren
 | GINEBRA (SUIZA)  
FRANÇAIS  ENGLISH  DEUTSCH  عربي  РУССКИЙ 

¿Intervención humanitaria en Siria? El pretexto humanitario ya fue invocado anteriormente, en 1860… precisamente por Francia, para intervenir militarmente en Siria, que en aquella época era una provincia del Imperio Otomano. Desde Ginebra, el estudioso Pascal Herren pasa en revista, en este artículo, las verdaderas intenciones de la Francia de Napoleón III, tan inconfesables como las de la Francia sarkozista u hollandista. Y recuerda además las consecuencias, nefastas, que sufrieron entonces los pueblos de la región.
Mucho se habla en los últimos tiempos de una intervención humanitaria en Siria como medio de poner fin a los sufrimientos que desde 2011 ha venido soportando la población afectada por los combates entre el régimen y la oposición armada, combates cuya responsabilidad se atribuye principalmente –con razón o sin ella– al bando gubernamental.
Esa acción de socorro implicaría, por lo tanto, el derrocamiento del actual régimen. Incluso parece que ya empezó a implementarse desde hace meses, de forma indirecta, con la entrega de armamento a los rebeldes y con el envío a Siria de agentes y de grupos de combatientes extranjeros. Sin embargo, recurrir al uso de la fuerza en territorio de un país extranjero sin el consentimiento de las autoridades establecidas constituye una violación del principio de soberanía de los Estados reconocido en la Carta de la ONU. El empleo de la fuerza entre los Estados está prohibido, exceptuando únicamente los casos de legítima defensa o de una acción colectiva aprobada por el Consejo de Seguridad de la ONU.
En 1968, la Corte Internacional de Justicia [de La Haya] condenó el apoyo militar de la administración Reagan a los Contras que trataban de derrocar el poder sandinista en Nicaragua. Washington acusaba al régimen nicaragüense de haber cometido atrocidades, pero la Corte [de La Haya] precisó incluso que ese tipo de apoyo [militar] no era el medio apropiado para garantizar el respeto de los derechos humanos.
Esos obstáculos jurídicos no han impedido la realización de operaciones unilaterales, oficialmente motivadas por razones altruistas, una práctica que se ha desarrollado, por ejemplo, con el bombardeo contra la antigua Yugoslavia durante la crisis de Kosovo –en 1999– y la invasión de Irak –en 2003. El más reciente ejemplo de esa práctica fue la acción emprendida contra Libia en 2011, acción sobre la cual varios Estados señalaron que fue más allá de lo que permitía la resolución 1973 del Consejo de Seguridad de la ONU.
JPEG - 68.5 KB

El 16 de agosto de 1860 un cuerpo expedicionario francés desembarca en Beirut. Según Napoleón III, los militares franceses van «restablecer el orden» en Siria, que por aquel entonces es una provincia otomana. Mencionada hoy como «primera manifestación del derecho de injerencia humanitaria», aquella intervención militar sirvió en realidad para acentuar el dominio económico de Francia sobre la región.

La fundamentación de esas intervenciones unilaterales se basa en una norma de tipo superior, universal: el deber de proteger la vida de cualquier población contra toda amenaza de carácter masivo que pese sobre ella. Pero ese principio, perfectamente legítimo, depende enteramente de la buena voluntad de quien realiza la intervención. ¿Cómo garantizar que el que interviene no utilice el inmenso poder que se arroga al recurrir a la violencia hacia otro Estado para perseguir objetivos que serían censurables? La historia está llena de guerras «justas» que terminaron muy mal para los pueblos implicados. Ya en 1758, el gran jurista Emer de Vattel denunciaba el yugo que los conquistadores imponían a los indios de las Américas con el pretexto de liberarlos.
Los especialistas en el tema han buscado por mucho tiempo un ejemplo de acción de ese tipo realizada por una potencia interventora irreprochable. Y por mucho tiempo creyeron haberlo encontrado en la expedición realizada en 1860 en la provincia otomana de Siria, que entonces incluía el actual Líbano [1]. Durante los meses que van de mayo a agosto de aquel año, entre 17 000 y 23 000 personas, mayoritariamente cristianos, fueron masacradas en el llamado Monte Líbano y en Damasco en medio de enfrentamientos intercomunitarios. En Europa, la noticia causó conmoción en la opinión pública. Las autoridades otomanas fueron acusadas de haber estimulado, e incluso de haber participado, en los excesos cometidos por las milicias drusas en la región de Monte Líbano y por los amotinados en Damasco. Napoleón III decide entonces el envío de un cuerpo expedicionario de 6 000 hombres para poner fin al «baño de sangre», con la aprobación de las demás potencias europeas. Las tropas francesas se mantienen menos de un año en la región y se retiran después del restablecimiento de la calma y luego de implantar una reorganización administrativa a la que se atribuye haber mantuvo la concordia civil hasta el estallido de la Primera Guerra Mundial. Aún hoy, algunos de los juristas que más se oponen al reconocimiento de un derecho de intervención humanitaria aceptan, sin embargo, que la acción de 1860 pudiera ser la única «verdadera» intervención humanitaria del siglo XIX.
Pero un análisis más profundo nos muestra que los problemas intercomunitarios que estallan en 1860 eran también exacerbados por el sistema de clientelas practicado en aquella época por las potencias europeas hacia las minorías locales. Hay que señalar además que los intereses en juego son enormes en ese momento, con el reparto de las provincias de un Imperio Otomano en plena desintegración, [provincias] que los amos de Europa se disputan entre sí. Y Siria se halla precisamente en medio de la estratégica ruta que conduce a la India, la joya del Imperio británico. Francia no esconde por entonces su interés por esa región, rica en posibilidades comerciales, mientras que Rusia trata desde hace tiempo de extender su territorio hacia el sur. Y para lograr sus propios objetivos cada una de esas potencias apoya a alguna comunidad local, para utilizarla a su favor: los franceses se convierten en protectores de los católicos católicos, los rusos defienden a los ortodoxos y los británicos apadrinan a los drusos.
Durante el periodo posterior a la intervención de 1860, Francia acentúa su control económico sobre el Líbano, a tal punto que en 1914 el trabajo del 50% de la población activa libanesa depende de la industria francesa de producción de seda. Un sector [ocupacional] que se derrumba como resultado de la decisión de la industria francesa de independizarse de sus proveedores libaneses, que pierden así sus medios de subsistencia.
Un año más tarde, en 1915, los aliados británicos y franceses organizan el bloqueo de las costas sirias, impidiendo así la llegada de alimentos a esa región altamente dependiente de las importaciones de cereales. El objetivo es lograr que las provincias árabes se subleven en contra del poder central de Estambul, que ya participa en la Primera Guerra Mundial al lado de la Alemania de Guillermo II. El resultado es una hambruna sin precedentes que cuesta 200 000 vidas en el centro y el norte de la región del Monte Líbano y 300 000 vidas más en Siria.
En 1840, Francois Guizot, en aquel entonces embajador de Francia en Londres, resumía de la siguiente manera los cálculos geopolíticos que predominaban entonces en las cortes europeas y que, en su opinión, motivaban la política del ministro británico de Relaciones Exteriores Lord Palmerston: «Allá, en el fondo de algún valle, en la cúspide de alguna montaña del Líbano, hay maridos, mujeres, niños, que se quieren y que ríen, pero que serán masacrados mañana porque Lord Palmerston, a bordo del Railway de Londres, se dice a sí mismo: “Siria tiene que sublevarse. Yo necesito que Siria se subleve. Si Siria no se subleva, I am a fool.”»